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En cas de pépin, vous êtes couvert : vous avez une bonne mutuelle. Erreur ! Contrairement à nombre d’idées reçues, une complémentaire santé ne permet pas de faire face à tous les cas de figure. Pour ce qui relève des arrêts de travail, des incapacités, et autres cas de figure, c’est la prévoyance qui prend le relais. Si toutefois vous y avez souscrit. Pas de panique on vouus explique tout !
La « mutuelle » couvre les frais de santé. La prévoyance, le reste…
En résumé, la complémentaire santé permet de compléter ce qui est déjà remboursé par la Sécurité Sociale (et dans certains cas de rembourser des soins non couverts) : elle allège donc les frais de santé. La prévoyance, elle, vous prémunit contre les conséquences des incidents : l’arrêt de travail, l’incapacité, la dépendance… ont des incidences financières, que ces contrats permettent de surmonter.
Prévoyance : collective ou individuelle ?
Contrairement à l’assurance santé, une entreprise n’est pas (encore ?) tenue d’offrir à ses salariés l’accès à un contrat de prévoyance. Dans une optique de recrutement et de fidélisation des salariés, il s’agit toutefois d’un argument de plus en plus porteur ! Qui plus est, sa gestion est plus « souple » qu’une complémentaire santé généralisée : on peut par exemple la réserver à une catégorie de salariés particulière, la lier à l’ancienneté…
De nombreux avantages pour le dirigeant
Nettement moins bien couverts que les salariés, les dirigeants bénéficient en contrepartie de conditions très avantageuses s’ils décident de s’assurer. C’est le cas par exemple des contrats dits « article 83 ». Ils comportent à la fois des volets prévoyance et retraite, et leurs cotisations constituent un excellent « placement ». Tant l’assuré que l’entreprise déduisent en effet leurs cotisations des charges sociales et de l’impôt sur le revenu…
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